Pourquoi pas libellule ou papillon!
Comme vous l’avez remarqué je ne suis pas Prévert et je n’ai pas ses qualités pour écrire…
Mais sinon, alors l’ascalaphe, vous connaissez?
Certains d’entre vous l’ont peut être déjà remarqué lors de balades, volant au dessus de prairies fleuries. Malheureusement beaucoup ont du le prendre pour une libellule ou un papillon… Mais si on s’approche, on se rend bien compte qu’il est différent.
C’est aussi un insecte : il a 6 pattes articulées et le corps en 3 parties : une tête, un thorax et un abdomen. Il possède en outre 2 paires d’ailes membraneuses souvent colorées (partiellement). Ces ailes constituées d’un réseau dense de nervures ont donné leur nom à l’ordre des Névroptères. Ça vient du grec neuron qui signifie nerf et de ptera qui signifie ailes. Les ascalaphes, mais aussi les fourmilions ou les chrysopes appartiennent à cet ordre.
Si on ne le confondait pas, on s’y intéresserait plus et on verrait qu’il possède de longues antennes à extrémité en bouton. Il est assez facile de l’observer en vol au dessus de la végétation, chassant des mouches et des petits insectes. On le remarque aussi parfois posé dans la végétation les ailes ouvertes à se prélasser au soleil. Quand il a les ailes repliées sur l’abdomen, c’est qu’il se repose.
Ce n’est pas un insecte farouche, il se laisse approcher, mais par contre il n’aime pas qu’on vienne le voir par derrière. Si vous essayez, vous verrez qu’il pivotera sur la tige sur laquelle il est posé pour vous regarder droit dans les yeux et vous observer à son tour…
Si vous êtes trop près, il s’envolera!
Lors de mes dernières sorties, j’ai eu la chance d’en observer et j’ai fait quelques photos.
Pour plus d’informations sur les ascalaphes, l’OnEm – Observatoire Naturaliste des Écosystèmes Méditerranéens – a mis en place une enquête dans le but de mieux connaître les espèces et d’établir un atlas. Ils ont réalisé une plaquette avec une clé qui permet de déterminer les ascalaphes.